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Au début, y'avait les protozoaires, puis les dinosaures. Pas longtemps après, y'a eu le tout premier ordinateur : 50 tonnes, 20 opérations à la seconde !

Puis, en mars 1974, plus précisément le 19, un petit poisson naît, près du canal du midi. Ses parents l'appellent Bonnet, Sébastien Bonnet. Il grandit à Toulouse et Aix-en-Provence en faisant quelques bêtises, comme mettre ses doigts dans des prises électriques ou enficher des stylos dans les connecteurs de l'ampli hi-fi de son Papa, mais sans plus de gravité. Il est aussi pénible, du genre à refuser de manger si la moindre miette tombe sur le plateau de sa chaise haute. Mais lorsque son frère Fabrice arrive, le 16 avril 1978, il s'assagit d'un coup. Et plus encore lors de la naissance de son petit frère Florian, le 8 août 1980. Un petit ange !

Cette grande famille habite successivement à Nanterre et au Haillan avant de s'expatrier à Djibouti, en 1981. Et là-bas, la belle vie. La plage à 500 mètres de la maison, les îles à une demi-heure de bateau tous les week-ends, l'eau bleue, ses poissons et ses coquillages, le soleil. Le paradis pour un gamin de 7 ans.

En 1983, il rentre en France et s'installe à Tournefeuille, histoire de retrouver pour trois ans sa région d'origine, le Sud Ouest.
Mais il y fait bien froid et en 1986, il repart pour l'Afrique, de l'Ouest cette fois. C'est à Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, qu'il réside pendant trois ans. La aussi, plage tous les week-ends (ou presque), visites des parcs naturels (avec tout plein de z'animaux) et des villages. C'est pour Sébastien trois années géniales, entre autres pendant lesquelles il découvre les joies de l'informatique. C'est aussi la fin du collège au lycée français Blaise Pascal.

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, en 1989, il rentre en France, encore une fois dans la région toulousaine. Mais c'est juste pour s'acclimater qu'il passe un an à Fenouillet, pendant qu'il effectue sa seconde.

Dès 1990, il part pour Aix-en-Provence. Le soleil de la Provence, ses senteurs et tout le reste lui plaisent beaucoup. Il effectue là-bas sa première, sa terminale et obtient son BAC. Il programme toujours de plus belle. Ici commence les emmerdes : il part en mathématiques supérieures technologiques et c'est un échec dès la fin du second trimestre. Il faut se rendre à l'évidence : rester 5 heures devant un ordinateur ou à bricoler c'est possible, mais pas une heure à bosser, au hasard, de la thermodynamique.

En 1993, il rentre à l'IUT Informatique d'Aix. Et là, il se régale pendant 2 années, se fait d'excellents amis et fini même second de sa promotion. Alors on lui propose d'aller dans une école d'ingénieur.

C'est donc dès 1995 qu'il quitte sa maman, son papa et ses deux frères pour aller vivre seul à Toulouse où il intègre l'ENSEEIHT. Là continuent les emmerdes : bien que dans la filière informatique, l'ENSEEIHT est une ENSI qui forme des ingénieurs généralistes. Et ce n'est pas l'idée que Sébastien se fait d'une école d'ingénieur en informatique. Du coup il abandonne et cherche une autre école.

En 1997, il est accepté à l'EFREI, une autre école d'informatique, mais plus dans ses apirations. C'est beaucoup mieux comme ça. Le seul -gros- problème, c'est que l'école est à Villejuif, c'est à dire en région parisienne ! Direction le Kremlin-Bicêtre. C'est une fois installé là-bas qu'il se dit qu'il ira vivre dans le sud de la France, ou à l'étranger.

Et soudain, début 1999, c'est le grand changement, une vie qui bascule : afin de terminer ses études par un stage, puis d'effectuer ses obligations nationales en tant que coopérant, il part pour un peu moins de deux ans aux USA, à New-York plus précisément.


Dernière modification le 09/06/2001 - bonseb@free.fr